Historique

1. Historique de l’association et ses évolutions

L’association Taiji Quan Vexin est née le 5 juin 2004 sur l’initiative de Marc VIEVILLE et Gille ROUSSEL. A l’époque, ils enseignaient déjà tous les deux le taiji quan mais au sein de la structure du Centre d’Animation de Magny en Vexin (C.A.M.). Le C.A.M. était un centre à vocation culturelle et sportive. On y trouvait : la gymnastique, le taiji quan, la musique, des arts plastiques, des cours d’anglais et d’échecs, une bibliothèque, un jardin d’enfant et une halte garderie.

L’association Taiji Quan Vexin a dû être créée afin que cette activité ne disparaisse pas avec la dissolution prévue du C.A.M. Mais elle a surtout dû être créée de manière à pouvoir réaliser divers stages d’initiation.

En 2008, le C.A.M. est finalement dissout, et l’association Taiji Quan Vexin remplie pleinement ses fonctions/ jouit de toute son autonomie. A cette époque, elle assure toujours les cours de Taiji Quan dans les anciens locaux du C.A.M. en attendant que la mairie nous trouve une salle.

En 2009, la mairie nous prête une salle située au stade municipal de Magny en Vexin.

Par la suite, nos cours furent proposés quelques temps dans l’ancien dojo de la ville pour être ensuite définitivement dispensés dans une salle en parquet avec miroir dans les locaux de l’Espace MANDELA (ancienne caserne de pompiers restaurée pour accueillir diverses activités culturelles et sportives.

L’enseignement dispensé est celui du Taiji Quan ou Tai Chi Chuan et du Qi Gong

C’est à l’origine un art martial interne chinois. Le nom a semble-t-il été introduit au cours du 18^ème siècle par Yang Lou Chan (1799-1872), créateur de la forme martiale qui porte son nom et fondateur de la dynastie Yang de Taiji Quan.

Un de ses petits-fils, Yang Chen Fu, a simplifié cet enchaînement, supprimant les séquences acrobatiques et ralentissant la gestuelle. Il l’a rendue accessible à tous. Cette forme est la plus pratiquée dans le monde. Elle est composée de 85 ou 108 mouvements, organisés en trois parties : la terre, l’homme et le ciel. C’est ce que l’on appelle « la forme longue ».

Les mouvements, appris pendant les cours, sont répétés à la maison, seul, contre un partenaire imaginaire. C’est « une boxe contre l’ombre ». Cette pratique doit être lente, souple et fluide. Une fois seulement que la technique est bien assimilée, les bienfaits de l’harmonie et de l’équilibre accroissent la stabilité au sol appelé aussi « l’ancrage ». Ils améliorent la circulation de l’énergie dans le corps.

Dans le Taiji Quan tout le corps participe à l’exécution lente, continue, de mouvements circulaires, doux et coordonnés. La répétition de gestes et le travail personnel régulier permettent la prise de conscience des raideurs, des tensions musculaires et donc leur élimination.

Nous nous rapprochons ainsi du mouvement naturel, celui des animaux qui nous fascinent par leur aisance, la beauté et la grâce de leur mouvements, si loin des gestes automatiques de notre vie quotidienne, dans laquelle nous faisons les choses de façon mécanique, notre pensée étant ailleurs.

Dans le Taiji Quan, la conscience est constamment dans le mouvement, ce qui permet la détente du mental. Aussi est-il appelé parfois « relaxation » ou « yoga en mouvement ».

La diminution des tensions psychologiques et de leurs manifestations psychosomatiques améliore la relation avec nous-même, les autres et le monde qui nous entoure.

Parmi nos adhérents certains d’entre eux poursuivent plus encore leur apprentissage à travers des stages organisés par l’association et d’autres club régionaux et nationaux tel que l’École TAO dont l’enseignement est transmis par Thierry ALIBERT fondateur de l’École dont nous partageons pleinement la vision et l’engagement.

Depuis le départ en province d’Olivier GAYET, notre nouvelle professeure est Hélène TYRTOFF.